Oui je sais
Tu vas me dire que je te cause toujours du midi. Faux ! Que je rétorque. On a passé dans le midi certes mais aussi le midi moins le quart et aujourd'hui on fait une incursion dans le midi et quart.
Ca commence qu'on a donné rendez-vous au Neveu Pasqualitio, le Grand qu'est plus p'tit qu'le P'tit.... enfin tu connais, à la gare de Valence, et oui dans la Drome 26, le Jour J. Nous on descend la Vallée du Rhône, et lui rentre d'Irlande où il a potassé son anglais pendant quelques semaines. Il rentre vider et re-remplir sa valise près de Toulon où il habite. Alors il vient passer quelques jours avec nous avant de repartir rejoindre ses Parents en Arabie Saoudite, par-là Mec ! Donc nous avons posé notre CC à Valence, un beau camp à l'ombre des platanes.
H-IL prend son petit scooter, le casque de sa Jonquille, des sandows pour attacher le bagage, et s'en va à la gare à l'heure H. Enfin les gens débarquent du train venant de Toulon, Marseille. Il regarde au-dessus des têtes, le Grand mesure tout de même près de 1.90 m. Personne ! Il a loupé son train, enfin peut-être. Ce n'est pas l'époque des téléphones mobiles. H-IL attend le train suivant, puis le suivant et las, il rentre au camp. Le Gars y est. Sorti par une porte dérobée, alors qu'il était attendu sous l'horloge de la porte principale, Pasqualito a pris un bus et s'est rendu seul au camp. Brave p'tit Gars. Tonton a crevé de chaud et soif. Grrrrr !
Le lendemain, le cortège s'ébranle. On amène Pasqualito dans des coins hyper fun pour un D'jeun. On s'attaque aux Causses, le Larzac, le Plateau de Millevache. Bref mis à part de l'herbe à mouton, il n'y pas grand chose, ni à faire, ni à voir. Il faut qu'on se sauve au bout du troisième jour, si non Pasqualito va nous étrangler. Tiens un aperçu et dis-moi lequel est lequel. Les moutonniers du coin ne sont pas admis à répondre.
C'est pas que ce soit laid, mais ça manque follement d'attractions. On passe Millau, bien avant qu'ils ne construisent ce magnifique viaduc, ouvrage d'art que l'on regrette de ne pas avoir vu, mais dont on a suivi toutes les étapes de la construction sur Internet.
Pas avares de kilomètres, on file direction Anduze. Visite de la Bambouseraie d'Anduze. Faut dire qu'à l'époque, ça ne casse pas trois pattes à un canard. Il n'y a pas grand chose, si non se balader, avec un L, dans un forêt de bambous de différente espèces. L'avantage indéniable, on est à l'ombre.
On déserte cette région par trop rustique. On se rabat en direction du Golf du Lion. On doit mener Pasqualito à la Gare de Toulouse. On s'arrête à Revel, proche de... oui Castelnaudary. Et là on déguste un magnifique cassoulet, le meilleur qu'on ait jamais eu mangé. Le Neveu, et son âge glouton, a du mal pour terminer sa ration et la nôtre. quel bouffement divin.