Le bug # 02
Ben voilà qu'un jour, on était à Nancy. C'était pendant des p'tites vacances de deux semaines. Ch't'en avais déjà parlé, tu sais on rentrait du centre ville à cheval sur notre petit scooter. Dans la côte devant l'Uni, le feu passa au rouge, et je ne pus pas redémarrer faute de puissance, on a fait demi-tour pour prendre de l'élan, bien qu'on ne soit pas en Suède.
Nancy et la Place Stanislas, si t'as jamais visité, vas-y vite avant de mourir idiot.
Jusqu'au milieu du XVIIème siècle, une vaste esplanade séparait la Ville-Vieille et la Ville-Neuve de Nancy. Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne, devenu Duc de Lorraine en 1737, va projeter d'y établir une place destinée à honorer et glorifier son gendre le roi de France Louis XV. Première de toutes les places royales françaises, elle sacralise l'image de marque royale tout en accueillant les festivités populaires.
Pour cette place, Stanislas et son architecte Emmanuel Héré ont choisi un lieu idéal pour leur projet. Le maréchal de Belle-Isle, responsable militaire de la place forte, y fit longtemps opposition. En mars 1752, est posée officiellement la première pierre du premier pavillon et la Place Royale solennellement inaugurée en novembre 1755.
Donc on était à Nancy, et soudain l'envie d'aller voir les travaux du tunnel sous la manche à Calais me prit. Je jetai un coup d'œil à la carte routière et décrété qu'c'était pas si loin que ça. Tu parles Charles ! Plus de 500 bornes. Au diable la varice, on a pas mal au pneus.
Arrivée à Calais on cherche le chantier. Il y a un baraquement dans lequel tout est expliqué, et des visites guidées organisées. FlûteCrotteZut ! Des idiots on foutu l'feu à la cabane 10 jours avant qu'on arrive.
Bon on va pas s'mettre à chialer, on regrette, car H-IL aime les grands chantiers. On s'en va pour visiter la Ville de Calais, c'est la première fois qu'on y vient. Faut dire qu'depuis chez nous, y a du chemin. plus de 700 bornes. La ville est austère, comme toute les villes du Nord construites de briques rouges. La Mairie, bâtiment d'un importance majeur attire l'attention d'emblée.
Evidemment on s'en va voir la statue de Rodin, Les Bourgeois. Leur histoire : Le groupe "Les Bourgeois de Calais" est une commande faite par la ville de Calais, en 1885, auprès du sculpteur Auguste Rodin afin d'immortaliser le courage des six Bourgeois (Eustache de Saint-Pierre, Jacques et Pierre de Wissant, Jean de Vienne, Andrieus d'Andres et Jean d'Aire) qui se sont sacrifiés pour sauver leur ville en 1347.
On ne regrette aucunement ce petit détour de 500 bornes, ça ne fera que ralonger notre retour, on fera moult arrêts le long du chemin. On évite presque toujours les autoroutes, on préfère le chemin des écoliers, donc on revient par la Côte d'Opale, où il fait un vent à décorner tous les cocus.