Eté 2006 # 4
Après avoir gravi les cols de la veille, on s'attaque à une autre sortie. Prapic. Tu connais. cherche sur Gouguèle. C'est en bordure du Parc National des Écrins.
Ce n'est pas très loin de notre camp de base, seulement cinquante bornes. Mais quel parcours, par des chemins interdisant tous croisements, la route est partiellement bituminée, les accotements prennent la moitié de la chaussée. On monte gentiment, en s'arrêtant pour voir des cascades ici et là.
La taille des images est volontairement réduite
On continue l'ascension toujours sur des chemins muletiers, et enfin on arrive au bout de la route. Impossible d'aller plus haut. Seuls les montagnards poursuivent leur grimpette. Nous sommes à Prapic. On est dans les Hautes-Alpes. Les moufflets sont heureux de dévoiturer, nous aussi. Blotti au fond de la vallée du Drac Noir, entouré de terres agricoles façonnées par les habitants du village. Les clapiers Prapicois sont remarquables (amas de pierres que les nombreux labours ont fait ressortir des champs, puis disposée en bordure de parcelle par les paysans) Prapic est donc un peu le bout du monde. Ce village avait la réputation d'être celui " ou l'on ferrait même les mouches ". Une allusion sans doute au fait que les habitants devaient se débrouiller seuls pour leur vie quotidienne, loin des grands centres urbains et commerciaux. Une vie communautaire en autarcie, qui s'ouvrira lentement au progrès et au tourisme.
Dans le Haut Champsaur, au cœur du parc national des Écrins, Situé au bout de la route départementale, Prapic est sans aucun doute, l'un des villages les plus connus des Hautes Alpes. Loin des grandes voies de communication, le village se trouve aux Portes du Parc National des Ecrins.
Les jardins sont fleuris. Ch'te fais visiter avec ces quelques photos.
Une belle fontaine de bois retient notre objectif, pas forcément toujours objectif
Une marmotte nous surveille
Tout l'monde à bord, attachez vos ceinture. On décolle dans une poignée de secondes. Mais pour où me demanderas-tu-t-il l'air de n'pas avoir l'air. Accroche-toi et cherche sur la carte Gioberney, c'est là qu'on va. Et y t'faut d'bonnes lunettes pour l'trouver sur la carte. On pourrait qualifier ce Gioberney comme trou perdu. Mais le Mont Gioberney fait le bonheur des marcheurs de montagne. Il culmine tout d'même à 3'352 m. On ne va pas fatiguer les petits à grimper là-haut. Aussi on s'arrête au bout de la route. On a de la vue sur le Refuge et sur le lac de Lauzon.
C'est pas la canicule, ni même les deux nicules. On supporte la p'tite laine. On ne tarde pas trop et on s'en retourne direction de Corps-Plage au bord du lac du Sautet. On s'fait une p'tite bouffe et demain sera un autre jour, et le départ pour une autre région. On t'a dit nous on colle pas longtemps, sauf chez toi si tu nous offres le gîte, confortable s'entend, et le couvert de qualité. Si en plus tu glisses de l'argent d'poche, no problemo on reste une semaine de plus. Mais attention on accepte pas la monnaie, ni les chèques.