Européennes
Pas l'habitude de me mêler de c'qui me regarde pas. Mais là ch'fais une entorse. Pourquoi ? Ben parce que !
Nan ! ça c'est une réponse idiote. Mais défendez vos droits, ne vous laissez pas diriger par les autres états membres. Et que cesse ces idioties du diktakt de Brussels.
J'vais t'raconter une p'tite histoire. Elle date de décembre 1992. Pas jeune pas jeune du tout. Mais là, une des première question cruciale, qui nous était posée était d'accepter ou refuser l'entrée dans l'Espace Economique Européen. EEE. Au soir du 6 décembre 1992, le sort était scellé, et une fois de plus le clivage entre la Suisse-Allemande et la Romandie était visible. Même les Tessinois s'étaient alliés aux Bourbines. Et malgré un fort taux de participation de près de huitante pour cent, le NON l'emporta.
Le résultat final est de 49,7% de OUI contre 50,3% de NON. Il est à savoir qu'une double majorité est nécessaire, le nombre de voix, plus le nombre de canton.
Mais depuis, lors de nos voyages, des voisins et des gardiens, même diennes, de terrain de camping, nous ressassaient les oreilles de quelle chance vous avez de ne pas être dans l'U. E. et si possible n'acceptez jamais. Vous ne savez pas ce que ça nous coûte.
Oui nous savons ce que ça coûte. Parce que bien que nous n'en fassions pas partie, nous payons ! Et pas des clopinettes crois moi, ça se chiffre en milliards.
Tels étaient les propos qu'on nous proposait en voyant nos plaques blanches. Depuis on est nettement moins chaud.
Tu vas m'dire, Ouais heu, ch'sais pas pour qui voter. Évidemment moi non plus. Pourtant j'ai suivi les propagandes sur F3. T'en prends un pour assommer l'autre. Mais il y a moyen de remplir correctement ton devoir civique. Alors fais-le.
Alors participez, votez ! Et ne jouez pas les Rambos de bistrots.
Vous avez l'opportunité de vous prononcer, faites.le.
La Démocratie vous a offert un droit, fais-toi un devoir de l'utiliser.
Ainsi parla H-IL