A la mer !
- Dis ma Jonquille, t'as vu qu'y avait un long ouiquind ?
- Ben tu crois tout d'même pas qu'j'irai bossé un jour de congé
- Alors j'ai une idée, on va à la mer.
- A la mer, mais ça fait un jour aller, un jour retour et un jour là-bas c'est un peu con.
- Mais non, laisse-moi faire.
- Ch'crains l'pire.
Ainsi débuta ce long ouiquinde. J'organisai l'voyage, mais sans l'CC. On prendra l'train c'est plus reposant. On descend sur l'plateau, Neuchâtel et Lausanne. Quoi on change de train, pour aller à la mer ? Pas normal ton truc. On correspond avec le train pour l'Valais, et là elle me dit, compris, Simplon, Italie, mer Adriatique.
Arrivés à Martigny on rechangea de dur, et le doute s'empara d'ma Jonquille, surtout quand on prit un p'tit train rouge et blanc. Quelques Kilomètres après la sortie de la gare, le train crocha la crémaillère. Eh Oh ! Pas m'prendre pour une nouille, train à crémaillère pour aller à la mer !
Pis plus loin, on du rechanger de train pour prendre un autre traclet et dire bonjour aux gabelous français en passant. Tu m'dis ou ch't'explose ? Quelle me demanda gentiment. Mais Kamikaze comme pas deux, je résistai, jusqu'au débarquement à la Gare de Chamonix. Ben vouais on allait à la Mer de Glace.
Ch'te passe sous silence l'hôtel et son inscription, c'qui était important c'était de larguer c'te foutue valise. Puis retour en Ville. On admira les héros locaux.
Horace-Bénédict de Saussure est né le 17 février 1740 à Conches près de Genève. A l'âge de six ans, Saussure entre au collège public de Genève. En 1754, il entre à l'université et termine ses études cinq ans plus tard. Passionné par l'altitude, il se rend à Chamonix pour admirer le Mont-Blanc. Influencé par son père et son oncle maternel, Charles Bonnet, il se consacre à la botanique. En 1758, il rencontre Albrecht von Haller. En 1762, il est nommé, à 22 ans, professeur de philosophie à l'académie de Genève.
Et tu sais pourquoi il avait conquis l'Mont Blanc ? ben parce qu'il avait d'bonnes saussures et un beau bonnet.
On zyeute un peu la Ville, le Pont sur l'Arve, l'architecture chamarrée des bâtiments, l'église.
C'était en septembre 2003, tu sais l'année de cette canicule. Même cinq nicules. Il faisait chaud même proche des montagnes enneigées. Mais on est pas venu pour voir c't'agglomération, non la Mer de Glace. Pour y accéder on doit descendre, et même remonter par la suite cent cinquante marches, histoire te faire des belles gambettes.
Ben y f'sait tellement chaud, qu'les Chamoniards avaient mis de bâches sous le glacier, pas qu'les visiteurs soient mouillés. Des photos montraient le glacier avant et maintenant, impressionnant. Bientôt plus d'glace dans l'Pastaga. BeauWik !