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Les Voyages d'H-IL
3 février 2011

Yougoslavie

Après avoir fait nos gammes tous les week-ends et les congés prolongés de Pâques, Ascension, Pentecôte dans les départements de l'Ain, de la Côte d'Or. du Jura et même de l'Alsace, nous sommes rodés et même bien rodés.

Pour le deuxième été avec le Fiat, on décide de partir pour la Yougoslavie. C'est bien la Yougoslavie, le pays est encore empreint de son Maréchal Tito. Encore pays de vacances balnéaires.

Peu désireux de prendre. les autoroutes, on prend la direction des Grisons et l'on pose notre premier camp à Coire, Chur en langue du pays. De là on se rendra à Venise et Trieste en passant par les Dolomites. Mauvais calcul, mausaise estimation. La route des Dolomites, c'est la galère, étroite et tortueuse. Ça monte et ça descend. C'est tout un sport de croiser un poids lourd dans un contour en épingle, il faut anticiper et s'arrêter environ 50 mètres avant d'entrer dans le virage. Des chantiers et des feux tricolores en veux-tu en voilà. Sauf pour un chantier, des hommes chargent à la main des déblais sur un camion. Mais pas de chance on arrive à l'heure du casse-croûte. Il faut attendre qu'il finissent, non seulement de manger, mais de charger le camion. On est en plein soleil.


On roule à la vitesse supersonique de 30 Km/h. On arrivera tout de même près de Venize et la frontière n'est plus très loin, juste après Trieste. On reste quelque jour dans la région de la presqu'île de Pula et de la ville de Rieka. Mais évènement bizarre, on est dans un pays et il y a une frontière officielle et très militaire entre la Slovénie et la Croatie. Le gabelou nous demande si on a des armes. Non mais...! Une bombe oui, mais cotre les moustiques.

On descend au sud le long de l'Adriatique, par une route qui semble avoir déjà eu la guerre de Yougoslavie. Des parapets défoncés, et des carcasses rouillées de voitures nous incitent à accélerer rouler très prudemment. On va descendre jusqu'à Split.

On fait des haltes au gré de la route. Mais la plus intéressante, est manifestement celle d'un campement quelque part au bord de la mer. Il est installé sur l'aire d'une ancienne télécabine, et nous sommes à la gare de départ. Il devait s'agire d'un engin de chantier plus que touristique. Seuls subsitent les gares de départ et d'arrivé, et les pylones. On est installé sur une plateforme 5 à 6 mètres au-dessus de la mer. Ca donne l'impression d'être sur un balcon et la limpidité de la mer permet de voir les bancs d'oursins. Malheureusement quand on est dans l'eau, un fin limon s'agite sous les pieds et trouble la vue, si bien que je me mets à danser la samba. Non c'est pas drôle !

Le local sanitaire est installé dans les locaux de la gare et le coin "vaisselle" est situé devant les "Douches Dames" et il n'y a pas de porte. Il n'y a pas de cabines non plus, seulement un tuyau d'eau qui coure au milieu du plafond, exactement dans l'axe du passage. Si bien que quand tu frottes les casses, tu vois les nanas à poil à 3 mètres de là.

Depuis Split on remonte en direction de Bihac et Zagreb. On traverse des contrées hérissées de minarets. Jamais vu ces engins pour de bon, on est en plein pays musulman.


A Zagreb, au centre il y a une très belle place, bien aménagée et interdite à la circulation. Malgré l'interdit on y circule avec nos VTC. Oups ! Une patrouille de police, on actionne la manette du Campagnolo et le bruit du dérailleur distrait les Poulardins.

De Zagreb on remonte en direction de Maribor, la frontière Austro-Yougoslave. Là on est contraint de rester 3 jours. Pas que nous ayons des démêlés avec qui que ce soit, mais il nous reste trop d'argent local. Et là le banquier avait été formel, je t'en vends mais je ne t'en rachète pas. On va au resto matin, midi et soir, faut bien liquider le rouleau de billet que j'ai dans la poche. Et de plus la vie n'est pas chère, du moins pour nous. Un bon repas nous coûte environ 5 CHF par personne, soit un peu plus de 3 €.

Enfin on est tondu, plus de Dinar. On traverse, et on se retrouve à Salzburg, berceau de Wolfgang Amadeus Mozart. Une ville où même en été il semble que c'est Noël, il y a des décorations partout et ça sent le pain d'épices. La rue commerçante est étroite, si bien que c'est une véritable foire d'empoigne. Les commerces se chevauchent et leurs étals encombrent la petite rue.

Retour par l'Allemagne, où l'on se rendra une autre année.
Prochain article, ben euh les gags du dim c'te question
Dim les gags du Dim justement
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Commentaires
M
Bonsoir mes très chers amis <br /> Bien que la journée fut pesante ,je viens me ressourcer quelques instants vers vous<br /> Je vous remercie pour toutes vos marques d’amitié.Cet élan de génerosité me comble de bonheur et m’apporte un immense réconfort<br /> Gros bisous<br /> Méline
G
Tu as donc fait un beau voyage <br /> et tu peux en remplir des pages<br /> en dessins, en photo les paysages,<br /> tout cela est beau et très sage..<br /> <br /> bref belles photos et beau récit...<br /> pas la peine de casser sa tirelire pour se trainer le cul a 30 à l'heure...hihihii!!!!<br /> amicalement
T
salut<br /> *je suis venu te souhaiter un bon dimanche
M
Je viens en cette fin d'aprem,<br /> vous souhaiter à tout les deux <br /> une agréable soirée,j'ai bien profité<br /> de mon aprés-midi,installé sur le sable<br /> et j'ai bouquiné pendant deux bonne heures<br /> au soleil,c'était le top, et il y avait du<br /> monde comme en plein été :-) <br /> gros bisous à toi,et à jonquille de Mimi.
F
j'attends avec impatience ma cure de rire ,bises à vous 2
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