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Les Voyages d'H-IL
31 juillet 2011

720 quoi ?

720 quoi ? Me demanderas-tu l'air ébaubi.

 720 ans.

 Qui ? Quoi ? Mathusalem ?

 Non !

Que Werner et ses deux potes se sont retrouvés, sur la prairie du Grütli, un soir du début d'Août pour faire une torrée géante. Et y z'ont décidé, ces trois gars, d'se retrouver toutes les années et de récidiver. C'est tellement bon la saucisse emballée dans une feuille de chou, plus une autre feuille de chou, celle-là au goût d'encre d'imprimerie, et cuite sous la braise pendant trente-sept broquilles.

 

 

Pis une année, l'Arnold, un pote à Werner, boêla tout de go : Eh les Mecs pis l'année prochaine si on amenait d'la zique. Ouais qu'il y rétorqua le Walter, on a qu'à amener nos Alpencors pis des rhododendrons pour faire plus youpiiie ! On bourrait brendre ozi nos vammes !

 

 

À l'aube d'la soirée de la troisième année, le Stauffacher y déboula avec son long tuyau à musique et pour faire plus drôle, y l'amena sa Trudi qui Youtzait si bien. Peu plus tard, c'est le de Melchtal qui ramena ses fesses avec des sauciflards pleins les poches et dans sa hotte des topettes de vin divin. Il avait aussi pris sa Heidi qu'avait mis son beau costume des Dimanches. Pis arriva le Walti, lui aussi amenait sa Gertrud, des Alpenrosen et des Schapzigger et trois litres de Rütter. Mais comme il était fin musicien, il trainait toujours sa r'nifle avec lui.

 

Toute la nuit le grand feu illumina la teuf géante qui se déroulait su' l'gazon du Grütli. Les trois compères et leurs bergères, ruppèrent, braillèrent comme des veaux, youtzèrent et folklorikèrent toute la noye.

 

  

Ainsi est né l'Histoire du petit Pays aux grands coffres, aux Montagnes verdoyantes, aux Chalets fleuris, aux Neiges éternelles, aux Vaches à la queue en trompette, aux Plaques de chocolats et, oh oui ! Aux Lingots d'Or. Et qu'est-ce tu veux qu'y aillent s'mêler avec d'autres populots, ne seraient-ils qu'Européens, y s'entendent si bien malgré qu'y s'comprennent pas avec leurs dialectes différents.

  

C'était le premier d'Août douze cent cent nonante et un !

 

 

 Helvétiquement le BonDim d'H-IL


Pis mardi tu viens sur l'Jaune

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Commentaires
A
Il est sympa votre hymne nationale, et merci pour cette page d'Histoire.<br /> Biz
F
un grand bonjour dans une journée de pluie ,<br /> ton feux de bois est presque d'actu ,belle journée à vous 2 .
L
trop marrante la vache!!!!<br /> passe d'agréables moments et bisous
F
de bien beau trio ,bises
N
Ah ! je me souviens il y a 720 ans !!! je réfléchie mais non j'étais pas encore née ! je suis née le 8<br /> Bonne soirée bisous
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