C'tour c'est mortel !
De bleu de bleu, c'est d'nouveau dimanche. Y m'semble qu'c'est deux fois par semaine. Bon ben c'est comme ça quand on a six samedis et un dimanche par semaine on perd le Nord. Mais on s'en fout, y reste le Sud, l'Est et l'Ouest. Et quand on sera à l'Ouest, ben ça sera le black out total.
Une femme juive s'adresse à la rubrique nécrologique de son journal local ; elle attend son tour et demande à la personne qui s'occupe des annonces :
- Bonjour, mon mari Max nous a quitté hier soir... je voudrais passer une annonce.
- Bien madame, je vous écoute...
- Alors je veux que l'on inscrive : "MAX EST MORT".
- Bien madame, mais le tarif minimum est de 60 FF et avec ça, vous avez droit à 6 mots. Vous ne désireriez pas rajouter quelque chose, un petit mot ???
- Oui, tout compte fait, changez le texte. Mettez :
"MAX EST MORT,
TOYOTA A VENDRE"...
- Monsieur Bronstzki, mon mari, portait une moumoute. Personne d'autre que lui et moi n'était au courant. Il faudra vous assurer que, lors de la présentation du corps, personne ne puisse se douter qu'il était chauve. Si j'insiste sur ce fait, c'est parce que chez nous en Moldavie, les proches du défunt ont l'habitude de lui serrer les mains et de lui caresser les cheveux en guise d'adieu.
Alors le directeur des pompes funèbres la rassure :
- Vous inquiétez pas, Madame Bronstzki, sa moumoute sera tellement bien fixée qu'elle ne risquera pas de bouger d'un poil.
La présentation du mort et la bénédiction ont lieu. Tout se passe très bien malgré les traditionnelles effusions moldaves. Tellement bien que le soir, lorsque tout est terminé, Madame Bronstzki dit au croque-mort :
- Vous avez fait un formidable travail. Merci encore de m'avoir permis de garder le secret de la moumoute de mon mari. Pour cela, je vous donnerai un supplément de 1000 francs aux frais d'obsèques !
- Oh Madame Bronstzki, je ne peux pas accepter. Vous savez, ça n'était jamais que quelques clous.
Il s'aperçoit qu'il a un sexe phénoménal alors il le découpe et le ramène chez lui le soir.
Il appelle sa femme et lui montre le tout :
- Tiens ! Le rebouteux est mort ?
Vous savez pourquoi ?
Elle a taillé une pipe à Pinocchio.
- Bouh... mon papa il est mort...
Les pauvres juifs maigres et sans forces vont le consoler :
- Ne pleure pas, mon petit. Ton père est mort pour une cause juste : c'est un martyr.
- Bouh... mon papa il est mort...
- Beaucoup d'entre nous allons mourir...
- Ils ne faut pas désespérer. Ton père est mort gazé ?
- Non, il est tombé du mirador...
L'autre lui demande:
- Fais-tu cela à chaque fois que passe un corbillard ?
- Non, mais ça faisait quand même 25 ans que j'étais marié avec elle...
- ...Et sa disparition laissera un vide douloureux...
Le lendemain, un autre gars qui était présent demande à l'orateur:
- Comment un vide peut-il être douloureux?
Et l'orateur répond:
- Vous n'avez jamais eu mal à la tête ?
Madame se désole.
Le personnel de la maison s'affaire à la toilette du mort et pose beaucoup de questions à madame.
- Quelle chemise faut-il mettre au mort ?
- Avec quel costume faut-il habiller le mort ?
- Faut-il mettre des chaussettes et des souliers au mort ?
- Faut-il mettre des fleurs sur le lit du mort ?
- Faut-il allumer des bougies dans la chambre du mort ?
A chaque question, madame répond en ajoutant qu'on ne dit pas "le mort", mais "Monsieur".
Et lorsque le service des pompes funèbres arrive, Firmin annonce à madame l'arrivée des ..... "croque-monsieur"
A la frontière, un homme passe tous les matins sur un vélo avec deux sacoches.
Au bout d’un certain temps, le douanier, intrigué par ce manège, fouille les sacoches et n’y trouve qu’un casse-croûte. Et ça dure pendant des mois et des années.
On démonte la selle du vélo, on dégonfle les pneus, on sonde le cadre, on passe le casse-croûte au rayon X; rien, absolument rien. Et tous les matins, sourire aux lèvres, l’autre passe.
Au bout de longues années, après l’avoir contrôlé quotidiennement, le douanier lui dit :
- Vous ne me verrez plus. Je prends ma retraite ce soir. Mais pour que j’aie l’âme en paix, dites-moi la vérité : Vous faisiez un trafic ?
- Bien entendu, dit l’autre.
- Et vous passiez quoi ?
- Des vélos…