Vers le Népal
Ce jour, on déménage avec armes et bagages. On va prendre un avion de ligne entre l'Inde et le Népal. D'abord, il faut toujours compter une heure de retard, si ce n'est deux ou trois. Mais nous pôvres péquins, on doit être à l'heure à l'aéroport. C'est notre guide qui s'occupe de tout, papiers, passeports et billets, Il n'est pas rare que dans l'un ou l'autre des passeport, qu'il glisse un billet agréer par la Banque Locale.
Ça, c'est le premier volet. Ensuite nous les voyageurs, on doit passer dans une cabine individuelle dans la file d'attente. Fouille au corps ! Et bien souvent c'est des nanas qui replotent les bonshommes, certaines jusqu'à te bleuir les coucougnettes. L'affaire peut s'arranger en lui offrant la petite savonnette que l'on trouve sur notre lavabo tous les jours à l'hôtel. C'est un peu pot d'vin et compagnie.
On se retrouve dans le no man's land. Il y a une dizaine de chaises pour les passagers d'un avion. Et t'attends, t'attends et t'attends encore. Enfin le zinc se pose sur le tarmac, il va faire demi tour à Pétaouchnock. Le voilà ! Ça se précise. Les voyageurs dézavionnent,. passe devant notre groupe, et hop! On peut y aller. Le vol dure une petite heure et nous voilà sur le sol du Népal.
On prend un car qui est là pour nous, à notre disposition. Il nous emmène tout de go vers une fête traditionnelle. C'est jour de sacrifice, tout y passe, les poules, coqs, agneaux, brebis, moutons et belle-mère. Mais noooon !
Tu ne seras pas s'en remarquer que les sacrificateurs, piétinent à pieds nus dans des rigoles de sang et d'abats. Franchement sous le soleil ça sent un peu bizarre. Même pas très frais.
Sur le côté de la fosse des sacrifices, des cloches, comme on en trouve presque partout au Népal. Ce sont des cloches de prières. Tu les fais tinter comme ces rouleaux du vent.
C'est la fête, sur le chemin qui mène au lieu du sacrifice, il y pleins de petits vendeurs, de ceci cela et même n'importe quoi. J'ai retenu une vendeuse de fleurs.
Une fois le sacrifice terminé, tout le monde se met à cuire à la broche son animal, et le mange sur place. Quoiqu'on en dise, c'est une Fête.