13 janvier 2011
Le grand départ et mini TdF
On a cherché partout le matériel adéquat. Les magasins de sport, les grandes surfaces, les expositions, les salons. Bref on a tout ou du moins on le pense. La table et les chaises. la table pour le réchaud, la bouteille de Campingaz, la batterie de cuisine, le porte-bagage de la voiture, tiens celui-là c'est à Toulon qu'on l'a trouvé, les sacs de couchage, le matelas pneumatique. Bref, l'équipement complet.
Le Subaru est chargé. Il passe la nuit sur la route, il n'entre plus dans le garage avec son chargement sur le toit. Pas besoin de réveil, on est excité comme des puces sur un clébard de clochard. quatre plombes, diane debout, salle de bain, petit-déj, les derniers sacs, les habits de rechange, des voyages jusqu'à la voiture pour enfourner, pousser, caler les derniers paquetages.
La carte routière de France sur les genoux de ma Jonquille et on y va. La France on sait où c'est, il faut descendre la route et la frontière est à un kilomètre.
Ainsi fut fait. Et de pneus en nationales, de kilomètres en pleins d'essence, on roule, on roule. On s'arrête pour le casse-croûte de neuf heures et celui de midi. Il fait chaud.
Le deuxième jour en fin de matinée, on arrive au bord de la grande gouille, on ne peut pas aller plus à l'Ouest sans prendre le bateau, on est à la Rochelle.
Un tour sur le port. Des enseignes annoncent Restaurant Restaurant Restaurant Restaurant Restaurant Restaurant. Y aurait-il besoin de le préciser, sur les trottoirs qui tiennent lieu de terrasses, des centaines de gens mangent. Presque tous la même chose, le même menu. Bizarre ! Mais non, nous sommes au bord de la mer, même de l'océan, alors plateau du pêcheur pour tous. Ma Jonquille ne se retient plus, elle me tire par la manche. Et nous voilà attablés, repas de fête. Le Montagnon se met à aimer les fruits de mer.
La carte routière de France sur les genoux de ma Jonquille et on y va. La France on sait où c'est, il faut descendre la route et la frontière est à un kilomètre.
- Ben où s'qu'on va ? Qu'elle me dit ma Jonquille.
- J'en sais rien, on roule vers l'Ouest et on verra. Que je lui réponds.
Ainsi fut fait. Et de pneus en nationales, de kilomètres en pleins d'essence, on roule, on roule. On s'arrête pour le casse-croûte de neuf heures et celui de midi. Il fait chaud.
Le deuxième jour en fin de matinée, on arrive au bord de la grande gouille, on ne peut pas aller plus à l'Ouest sans prendre le bateau, on est à la Rochelle.
Un tour sur le port. Des enseignes annoncent Restaurant Restaurant Restaurant Restaurant Restaurant Restaurant. Y aurait-il besoin de le préciser, sur les trottoirs qui tiennent lieu de terrasses, des centaines de gens mangent. Presque tous la même chose, le même menu. Bizarre ! Mais non, nous sommes au bord de la mer, même de l'océan, alors plateau du pêcheur pour tous. Ma Jonquille ne se retient plus, elle me tire par la manche. Et nous voilà attablés, repas de fête. Le Montagnon se met à aimer les fruits de mer.
Non là j'exagère, ce n'était pas le nôtre !
On reste 2 jours à la Rochelle, on se balade au port, en ville. On achète même des huîtres pour un repas, c'est dire si on est emballés. Plus tard, on y reviendra, et on y est revenu sept ans plus tard et on visitera l'aquarium.
Narbonne, on y trouve un terrain d'accueil super, une grande place de 100 m2 et même que c'est l'été, ce n'est pas la grande bourrée. Le soir on sort le grill, le charbon de bois et on s'active à préparer le repas. Ô rage ! Orage ! Des coups de tonnerre et un déluge s'abat, même que nous ne sommes pas samedi, sur nous. Une chance énorme, dans l'angle du terrain un catalpa et ses grandes feuilles nous offre un abri suffisant pour finir le repas.
L'étang de Berre, la Camargue, Les Saintes-Marie de la Mer, Aigues-Mortes, on visite cette région, on plante, on déplante on se déplace, on roule, bref on a du plaisir, ce sont nos premières vacances depuis des années. Lentement mais sûrement nous devons reprendre la direction de la maison. Il semble qu'on nous attend. Ils ont besoin de nous, nous pas, on est heureux.
Vallée du Rhône et c'est le retour "at home" 20 jours de vacances et 4'000 kil au compteur. Un petit Tour de France. Merveilleux souvenirs.
La Rochelle. Mais on a pas l'intention d'y passer nos vieux jours. Le bateau pour traverser la grande gouille, on y pense même pas.
Quand on est à une extrémité, soit on tourne à gauche, soit à droite, ou on rebrousse chemin. Rentrer à la maison, hors de propos ! A droite, c'et le Nord et on s'est laissé dire qu'il pleut tout le temps en Bretagne. Par la suite, au cours des années on apprendra qu'il y fait aussi beau et même chaud en Bretagne. Donc on part à gauche, on ne prend pas de risques, on descend vers le Sud. On longe la côte Atlantique. On fait des haltes ci ou là, au gré des humeurs, du paysage.
Quand on est à une extrémité, soit on tourne à gauche, soit à droite, ou on rebrousse chemin. Rentrer à la maison, hors de propos ! A droite, c'et le Nord et on s'est laissé dire qu'il pleut tout le temps en Bretagne. Par la suite, au cours des années on apprendra qu'il y fait aussi beau et même chaud en Bretagne. Donc on part à gauche, on ne prend pas de risques, on descend vers le Sud. On longe la côte Atlantique. On fait des haltes ci ou là, au gré des humeurs, du paysage.
On fait une pose dans la contrée du Bassin d'Arcachon. Dune du Pilat. Le Bassin. La pinède. Les pins "thérébentine". Ca nous change. Le roulis de l'océan s'entend à plusieurs kilomètres en retrait de la côte. On plante notre campement dans la pinède, les arbres portent encore les stigmates des récoltes de thérébentine. Le sol est tellement dur que l'on arrive pas à planter les sardines de la toile. Les pins pleurent, on subi une attaque de poix, ça sent bon mais c'est pas drôle, ça coooooooooolle !
On déplante le lendemain, on s'en va. On longe, enfin de pas très près, le massif des Pyrénées. Auch, on s'installe. Visite de la Ville. Une cuisse de canard confite, c'est excellent. Par la suite on en deviendra complètement fans, du canard confit.
Narbonne, on y trouve un terrain d'accueil super, une grande place de 100 m2 et même que c'est l'été, ce n'est pas la grande bourrée. Le soir on sort le grill, le charbon de bois et on s'active à préparer le repas. Ô rage ! Orage ! Des coups de tonnerre et un déluge s'abat, même que nous ne sommes pas samedi, sur nous. Une chance énorme, dans l'angle du terrain un catalpa et ses grandes feuilles nous offre un abri suffisant pour finir le repas.
L'étang de Berre, la Camargue, Les Saintes-Marie de la Mer, Aigues-Mortes, on visite cette région, on plante, on déplante on se déplace, on roule, bref on a du plaisir, ce sont nos premières vacances depuis des années. Lentement mais sûrement nous devons reprendre la direction de la maison. Il semble qu'on nous attend. Ils ont besoin de nous, nous pas, on est heureux.
Vallée du Rhône et c'est le retour "at home" 20 jours de vacances et 4'000 kil au compteur. Un petit Tour de France. Merveilleux souvenirs.
L'année prochaine, on fera les Châteaux de la Loire, on en reparle on prochain numéro.
Qq. photos personnelles et des images du Net
Dim les Gags du Dim justement
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