Ch'sais pas trop où ? # 2
Pas trop où ? Exactement. Mais dans les environs de, oui je me rappelle. On descendait du Vercors avec la ferme, pas celle qu'on a visitée, intention de faire une halte à Grenoble. Mais, quand depuis la hauteur, on vit la pollution qui stagnait sur la Ville, on se grouilla de déguerpir.
On prit la direction Ouest, c'est-à-dire direction Nouille Yorque. Et le long de ce petit chemin qui sentait bon la noisette, et les crottes de chiens, on vit un panneau camping à la ferme et table d'hôtes. Comme un être humain, le CC tira sur la droite et ses roues se bloquèrent. Là au pied de ce massif de calcaire. Tu sais où ?
La Mère, chef du camp, nous parqua dans ce champ de noyers
La chaire fut bonne et pas chère. Aucun souvenir du repas, mais il était simple et très bon. Un seul souvenir, on a du racler nos fonds de poches, car Madame ne prenait pas la Visa. Sûr qu'elle devait se faire des couilles en or avec du noir.
Le lendemain, on mis le cap sur Pont en Royans. Il y avait fête. Beaucoup d'exposants exposaient, ils n'avaient que ça à faire, des objets en noyer. Mais de plus, on visita les maisons suspendues. Enfin presque.
et là ce doit être la Bourne, dis-moi si j'me gourre Kiki qu'habite juste à côté
Les ravioles de St-Jean en Royans
Privés de leurs habituels raviolis, des bûcherons italiens émigrés dans la Drôme ont inventé un plat de remplacement à partir de feuilles de raves. Fourrées de fromage blanc : les ravioles étaient nées. Cette approche historique n'est pourtant qu'une hypothèse, aucune preuve en la matière n'ayant été avancée jusqu'à présent. En l'état, la raviole est du Royans et ses origines sont plus simplement perdues dans les hauts plateaux du Vercors. Ne contenant pas de viande cette recette a d'abord été adoptée par les familles françaises pendant le Carême. Puis, très appréciée elle a été élaborée avec de la farine de blé tendre, du comté, du fromage blanc et du persil.
Excellents et rien à voir avec ces raviolis, reviens Henri j'ai les mêmes à la maison